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Le petit peuple de papier
16 septembre 2018

Si tous les animaux du monde pouvaient de donner la patte (fin)

 

 

Ils arrivèrent dans un pays où il faisait très chaud.

La végétation luxuriante mettait des couleurs partout!

Réglisse était émerveillé.

Au détour d'un chemin, il tomba en arrêt

devant le plus bel animal qu'il ait pu imaginer.

 

DaraIMG_4173

 

-Bonjour! lui dit-il.

 

Dara2IMG_4179

 

Pour toute réponse,

l'oiseau se tourna d'un quart de tour.

 

rencontredaraIMG_4192

 

Coco voleta autour de sa tête, Piano s'approcha.

-Bonjour dirent-ils en choeur.

 

Dara3IMG_4177

 

Pas de réponse.

 

L'animal leur tourna carrémént le dos.

-Il est peut-être timide! Lança Coco

-Non, je suis le plus beau daigna-t-il déclarer solennellement.

 

-Quel goujat, je m'en vais dit Piano en tournant les talons,

Coco la suivit.

 

départpianoetcocoIMG_4182

 

Tandis que Réglisse faisait une dernière tentative.

Bien évidemment le narcissique animal ne se retourna pas.

Le petit raton -laveur suivit alors ses amis.

 

Ils reprirent le bateau et voyagèrent pendant de longs jours

et d'aussi longues nuits et accostèrent sur une terre désertique

à la végétation très rare.

Les trois amis avançaient dans le sable,

quand un petit animal aux yeux globuleux

sortit de derrière un rocher.

- Que faites vous là? demanda-til gentiment.

 

LeonardIMG_4167

 

-Nous découvrons le monde. Et venons d'un pays où les perroquets

sont très colorés mais fiers. Répondit Piano

- Il avait de si belles couleurs! s'attrista Réglisse.

- Trop de couleurs rend bête! cria Coco en colère de voir Réglisse malheureux.

A ce moment là, le petit animal se para de vives couleurs.

 

Leonard2IMG_4171

 

ça vous plait? demanda -t-il

Les trois amis battirent qui des pattes, qui des ailes pour montrer leur joie.

Pendant tout le séjour Léonard se montra accueillant et gentil.

 

Ils avaient appris que peu importe la couleur des plumes, des poils ou de peau,

l'important est l'être qui se cache sous l'enveloppe.

 

Mais voici la fin de cette histoire.

Réglisse se languit de sa forêt, il pense aux belles couleurs d'automne

où sa livrée se détachera en beauté.

Il a le mal du pays en quelque sorte, la petite troupe reprend alors

le bateau pour repartir vers le pays natal.

Où enrichie par un si beau voyage,

ils reprennent comme le dit Prévert les couleurs de la vie.

 

Les voilà de retour chez moi, pour ma plus grande joie.

 

le retourIMG_4186

 

Pour ne pas les dépayser, je les ai installés

devant une illustration de ma Pointilleuse préférée

du livre: les Perroquets jaunes du capitaine Pouic écrit par Philippe Gourdin.

(attention aux pirates! ;-))

 

 

J'espère que mes réponses à vos commentaires apparaitront sur cette page. Je fais tout pour!

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Commentaires
G
Merci beaucoup, ces décors découpés m'ont demandé beaucoup de temps! ;-)
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L
Tout en finesse, comme d'habitude. j'aime aussi beaucoup les plantes qui fond le fond. ☺
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M
Comme j’ai du mal avec ton blog si joli que je ne peux pas suivre régulièrement et maintenant, je m’aperçois aussi que mon commentaire n’y apparaît pas. Aurais-je plus de chance avec celui-ci ? Je disais que j’aimais bien ton histoire comme une fable et que La Fontaine devait y semer de temps à autre de petites étoiles. <br /> <br /> À bientôt Maryline. J’ai toujours plaisir à venir rêver dans tes pages...
Répondre
T
tous les ans ici on organise un festival du conte <br /> <br /> ce que tu fais aurait sa place<br /> <br /> sabes de español ? à da vez que leo o oigo español<br /> <br /> me pongo muy alegre <br /> <br /> besos<br /> <br /> tilk
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T
Très chouette univers.On a envie de les voir vivre, de ces entendre ces animaux.
Répondre
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