Si tous les animaux du monde pouvaient de donner la patte (fin)
Ils arrivèrent dans un pays où il faisait très chaud.
La végétation luxuriante mettait des couleurs partout!
Réglisse était émerveillé.
Au détour d'un chemin, il tomba en arrêt
devant le plus bel animal qu'il ait pu imaginer.
-Bonjour! lui dit-il.
Pour toute réponse,
l'oiseau se tourna d'un quart de tour.
Coco voleta autour de sa tête, Piano s'approcha.
-Bonjour dirent-ils en choeur.
Pas de réponse.
L'animal leur tourna carrémént le dos.
-Il est peut-être timide! Lança Coco
-Non, je suis le plus beau daigna-t-il déclarer solennellement.
-Quel goujat, je m'en vais dit Piano en tournant les talons,
Coco la suivit.
Tandis que Réglisse faisait une dernière tentative.
Bien évidemment le narcissique animal ne se retourna pas.
Le petit raton -laveur suivit alors ses amis.
Ils reprirent le bateau et voyagèrent pendant de longs jours
et d'aussi longues nuits et accostèrent sur une terre désertique
à la végétation très rare.
Les trois amis avançaient dans le sable,
quand un petit animal aux yeux globuleux
sortit de derrière un rocher.
- Que faites vous là? demanda-til gentiment.
-Nous découvrons le monde. Et venons d'un pays où les perroquets
sont très colorés mais fiers. Répondit Piano
- Il avait de si belles couleurs! s'attrista Réglisse.
- Trop de couleurs rend bête! cria Coco en colère de voir Réglisse malheureux.
A ce moment là, le petit animal se para de vives couleurs.
ça vous plait? demanda -t-il
Les trois amis battirent qui des pattes, qui des ailes pour montrer leur joie.
Pendant tout le séjour Léonard se montra accueillant et gentil.
Ils avaient appris que peu importe la couleur des plumes, des poils ou de peau,
l'important est l'être qui se cache sous l'enveloppe.
Mais voici la fin de cette histoire.
Réglisse se languit de sa forêt, il pense aux belles couleurs d'automne
où sa livrée se détachera en beauté.
Il a le mal du pays en quelque sorte, la petite troupe reprend alors
le bateau pour repartir vers le pays natal.
Où enrichie par un si beau voyage,
ils reprennent comme le dit Prévert les couleurs de la vie.
Les voilà de retour chez moi, pour ma plus grande joie.
Pour ne pas les dépayser, je les ai installés
devant une illustration de ma Pointilleuse préférée
du livre: les Perroquets jaunes du capitaine Pouic écrit par Philippe Gourdin.
(attention aux pirates! ;-))
J'espère que mes réponses à vos commentaires apparaitront sur cette page. Je fais tout pour!